Tout savoir sur le marquage antivol des vélos électriques

Se déplacer à vélo électrique offre de nombreux avantages. Moyen de transport pratique, économie, agréable et aussi écologique, de plus en plus de Français se laissent séduire. Pour preuve, en 2022, on compte près de 739 000 vélos à assistance électrique vendus à travers l’hexagone ; un chiffre qui est en constante augmentation. 

Pourtant, une ombre obscurcit le tableau : des vols de vélos électriques bien trop importants et qui représentent un frein à l'achat pour beaucoup de personnes. 

Pour lutter contre le vol, mais surtout pour rassurer et continuer d'encourager les Français à se mettre au vélo, l’État décide de prendre des mesures et de rendre obligatoire le marquage antivol des vélos électriques. 

Quoi, pourquoi, comment ? On vous explique tout dans cet article. 

Le marquage antivol, c’est quoi ? 

Le marquage antivol des vélos électrique est un dispositif mis en place par l’État et rendu obligatoire depuis 2021 dans le cadre du plan vélo de la Loi mobilité. Cette nouvelle réglementation est entrée en vigueur en janvier 2021 pour les vélos neufs et a été étendue en juillet 2021 aux vélos d’occasion vendus par des professionnels. 

Le marquage remplit un double objectif. D’une part, il doit permettre de dissuader les voleurs de passer à l’action. La présence d'un marquage sur le vélo, qui se doit par ailleurs d'être inaltérable rend plus compliquée la revente du vélo. D'autre part, en cas de vol, il doit permettre, si le vélo est retrouvé, de contacter son propriétaire et donc de faciliter sa restitution. En effet, auparavant, il était parfois très compliqué de pouvoir identifier clairement les propriétaires des vélos volés et retrouvés par les services de police. Ce nouveau dispositif doit permettre, on l'espère, de résoudre ce problème.  

Concrètement, il s’agit d’un numéro d’identification unique qui doit être attribué à chaque vélo électrique et relié à son propriétaire. Ces informations sont centralisées dans une base de données nationales du nom de FNUC, pour Ficher national unique des cycles identifiés et dont la gestion a été attribuée de manière exclusive à l’association de promotion et d’identification des cycles et de la mobilité active (APIC). 

L'attribution d'un numéro d'identification unique implique qu'en cas d'un changement de propriété, il est nécessaire de procéder au transfert dudit marquage de l'ancien au nouveau propriétaire du vélo électrique.

Qui délivre les marquages antivols ? 

Un nombre restreint d'acteurs ont été recommandés par l'APIC puis agréés par l'État pour avoir le droit de réaliser ce type de marquage. En France, on dénombre au total sept opérateurs d'identification, tous agréés. En voici la liste : Bicycode, Paravol, Recobike, Auvray Security, la Manufacture Française du Cycle (MFC), Starway et enfin Decathlon. 

Le type de marquage peut varier en fonction de l'opérateur (gravure, étiquette autocollante) même s'ils doivent tous respecter des règles d'inviolabilité et d'inaltérabilité fixées par l'État. 

Concernant le prix, il est lui aussi variable, généralement inclus entre 10€ et 25€

Chez Cyclink, comment ça fonctionne ?

Il faut savoir que le commerçant est libre de choisir le ou les opérateurs d'identification avec le(s)quel(s) il souhaite travailler. Pour ce qui nous concerne, nous avons choisi de travailler avec Paravol.eu pour leur sérieux ainsi que la simplicité d'utilisation pour nos clients. Et aussi, parce que c'est une start-up Bordelaise et qu'on aime travailler avec des acteurs locaux. 

Voici un exemple concret de la procédure qui est suivie lors de la vente d'un vélo électrique chez Cyclink. 

► Étape 1 : nous veillons à ce que chaque vélo qui passe dans notre atelier possède bien son numéro d’identification unique. Dans le cas de vélos électriques d'occasion reconditionnés, nous sommes confrontés à deux cas de figure : 

 Le vélo possède déjà un numéro d’identification : dans ce cas, il est nécessaire de demander le transfert de la propriété. Cyclink se charge de contacter l'ancien propriétaire afin de régulariser la situation.

 Le vélo ne possède pas encore de numéro d’identification : dans ce cas, nous appliquons une étiquette inviolable Paravol sur le cadre du vélo. 

► Étape 2 : nous recueillons les coordonnées du nouveau propriétaire du vélo électrique (nom, prénom, numéro de téléphone et adresse e-mail) afin que nous puissions procéder à l’inscription du client sur le registre de l’opérateur agréé, en l’occurrence notre partenaire Paravol.eu. 

► Étape 3 : le vélo est placé en statut "En service"

► Étape 4 : c’est au nouveau propriétaire de prendre le relais. Celui-ci reçoit un e-mail de notre partenaire Paravol pour l'inviter à créer son espace personnel à partir duquel il pourra vérifier ou modifier ses informations, gérer le statut de son cycle : "volé, perdu", "hors d’usage, détruit" ou encore "en vente" s’il décide de se séparer de son vélo.

Et Cyclink vous offre le marquage antivol pour l'achat d'un vélo électrique. Vous n'avez rien à débourser en plus. 

Réglementation rendue obligatoire dans le cadre du plan vélo de la Loi mobilité, le marquage antivol des vélos électrique doit d'une part permettre de dissuader les voleurs de passer à l'action et de d'autres parts simplifier l'identification du propriétaire dans le but de lui restituer son bien. 

Le grand objectif derrière ce dispositif est de rassurer et finalement d'encourager les potentiels acheteurs qui pouvaient auparavant être frileux à l'idée d'acquérir un vélo électrique.  

Bien évidemment, le marquage antivol a lui seul n'est pas suffisant. Il est fortement recommandé d'attacher son vélo électrique à un point fixe, à l'aide d'un cadenas antivol solide et adapté et de retirer la batterie lorsque le vélo est en stationnement. Enfin, lorsque cela est possible, le stationnement dans un garage à vélos sécurisé reste l'option la plus fiable.